Marcello Luniere est né en 1967 à Manaus, ville brésilienne
située au coeur même de l'Amazonie, et se destine à
une carrière de photographe et de documentariste avec la volonté
de défendre les minorités ethniques qui peuplent le territoire
brésilien (indiens, habitants de quilombos). Il s'intéresse
également aux problèmes écologiques en lien avec
l'environnement qu'il s'agisse de l'Antarctique ou de l'Amazonie.
Marcello Luniere entame un travail photographique à l'âge
de 20 ans en enseignant la photographie à l'université
du Centro de Ensino Unificado de Brasilia (UNICEB). II développe
conjointement une méthode d'enseignement spécifique pour
mals-entendants.
Il a pu réaliser en tant que photo journaliste de nombreux reportages
pour diverses revues brésiliennes comme Super Intéressante,
Os Caminhos da Terra, Manchete, Isto é, sur des sujets ayant
trait à la science, à la technologie et à la culture.
II expose au Brésil depuis un certain nombre d'année mais
pour la première fois en France en 2000 à la Maison de
l'Amérique Latine de Paris. Il choisit en effet d’évoquer
le sort de trois groupes Indigènes d'Amazonie, les Kayapos, les
Waymiri-Atroari et les Yanomamis, dans le cadre du cinquième
centenaire de la découverte du Brésil.
Son parcours tient d'un double regard puisqu'il travaille également
dans le domaine audiovisuel. D'abord comme directeur de la photographie
sur le documentaire "Le cour du Brésil" réalisé
sur un périmètre de 4 millions de kilomètres carrés
consacrés aux Indiens Kayapos du sud du Para et du nord du Mato
Grosso. Ce film a été présenté en 1993 au
Carnegie Hall de New-York et dans plus de 14 pays en partenariat avec
la Fondation Rainforest et Amnesty international. Ensuite comme réalisateur,
puisqu'il achève actuellement un documentaire sur l'Antarctique
pour une émission "Antartikos" constituée de
5 épisodes d'une demi-heure pour GNT filial de Globosat. C'est
dans le cadre du programme "Brésil Antarctique" qu'il
a pu effectuer ses recherches sur ce continent à l'occasion de
trois expéditions II y a séjourné sept mois réunissant
ainsi quarante cinq heures de vidéos professionnelles et plus
de 4000 photos