Logo Yakajouer . papier
.
.
Les Fêtes Brésiliennes au château de Ternay

1ère édition le 16 août 2003 à partir de 16h.


Les associations Viva Brasil (Curçay sur Dive 86) et Yakajouer (86) ont le plaisir de vous annoncer la création du festival Les fêtes brésiliennes dont la première édition aura lieu samedi 16 août 2003 à partir de 16h00 au château de Ternay, à 10 km de Loudun, dans le département de la Vienne.

Cet événement permettra à un public de tout age de découvrir ou de redécouvrir le patrimoine du loudunais tout en se plongeant au cœur de la culture brésilienne.

l'affiche
chateau de Ternay
Chateau de Ternay
 
La Capoiera Angola
La Capoeira Angola


Programme :

  • Capoeira Angola avec Mestres Abelha et Alberto de São Luis
  • Expositions :
    • littérature de cordel
    • photographiques sur les minorités ethniques brésiliennes
    • panorama du Brésil
    • artisanat d’art
    • commerce équitable
  • Gastronomie brésilienne
  • Démonstration de Capoeira
  • Concerts :
    • Caminho (afro brésilien, samba…)
    • Augustinho (troubadour brésilien)
    • Les Pictoqueiros (batucada)
    • Invité surprise


cliquer ici pour voir le Plan d'accés Plan d'accés



lettrine chateau de ternayA la rencontre du patrimoine Loudanais et de la culture Brésilienne

A première vue, il paraît difficile d’établir un lien fort entre le patrimoine historique du loudunais, en l’occurrence le château de Ternay, et la culture brésilienne.

Or, en s’y penchant de plus près, nous pouvons noter quelques similitudes frappantes. En premier lieu, pendant que des hommes s’affairaient à la construction du château de Ternay, d’autres naviguaient en quête de nouvelles terres, parmi elles, le Brésil.

Un des éléments de rapprochement les plus troublants entre ces deux cultures se situe au niveau de la poésie et de la littérature. En effet, la poésie française de l’époque a influencé très fortement la littérature portugaise ancienne. Les colons portugais ont amené avec eux cet héritage culturel durant leurs longs voyages.
troubadourDe ce fait, le Brésil a accueilli de très nombreux troubadours et ménestrels venus du vieux continent. Ces artistes improvisateurs ont, chez nous, complètement disparus ; ils sont, par contre très présents au Brésil et, plus particulièrement, dans le Nordeste.
On les appelle repentiste . Il n’est pas rare de les rencontrer sur une place publique ou sur un marché, munis de leur guitare et déclamant leur poésie à qui veut bien l’entendre. Traditionnellement, ils vont par deux et se livrent un véritable combat du vers. Il s’agit d’improvisations où, tour à tour, ils prennent la parole pour construire une poésie éphémère.

Littérature de CordelDans le même registre, on trouve la littérature de cordel. Elle se présente sous forme de petits livrets de 8 à 32 pages, imprimés sur du papier de basse qualité. Elle est vendue sur les marchés du Nordeste brésilien, accrochée à une ficelle par une pince à linge (d’où son nom de littérature de cordel).
La première page du livret est illustrée par des gravures sur bois un peu naïves (exemple en couverture du dossier). Dans la vraie tradition littéraire, ces livrets contiennent des histoires, toujours racontées sous forme de poème, où il est question de Charlemagne, Roland à Roncevaux… du fait de son héritage de la poésie française par l’intermédiaire de la culture portugaise.

Il est aussi très important de noter que le département de portugais de la faculté de Poitiers détient la deuxième plus importante collection au monde de livrets de littérature de cordel. Ce fond fait l’objet d’exploitation systématique de la part de nombreux chercheurs.

A l’heure où ce type de littérature et de poésie a complètement disparu de notre société, nous souhaitons raviver sa flamme par l’intermédiaire des nombreux spécialistes, en la ramenant pour une journée, dans un lieu symbolisant sa naissance : le château de Ternay.



La Capoiera AngolaLa Capoeira Angola

La Capoeira Angola est un art afro brésilien où se mêlent danse et lutte dans un esprit de respect de l’autre. Elle vient d’une danse traditionnelle angolaise nommée n’gono. Elle était pratiquée sous forme rituelle par les jeunes hommes du clan et avait pour enjeu d’obtenir la main de la fille du chef.
Arrivés au Brésil, les esclaves noirs ont continué à développer cette pratique en y associant des mouvements mimés sur les animaux de la savane dans le but de s’échapper des senzalas dans lesquels ils étaient enfermés. Ils souhaitaient fuir dans le capoeiragem brésilien (mot issu de la langue indienne Tupi Guarani signifiant « forêt dense de faible hauteur ») et qui a donné son nom à cette danse.
Longtemps dévalorisé, cet art est reconnu aujourd’hui comme un élément important de la culture brésilienne.



-

Pour tous renseignements :

Association YAKAJOUER
51, Boulevard de la Digue
86 000 POITIERS
FRANCE

Tél : 33.(0)5.49.45.96.49
e-mail : asso.yakajouer@free.fr

 

Conseil Générale de la Vienne
Crédit Agricole
France Bleu Poitou
J'ai Vu Du Bruit
Pays Loudunais
Région Poitou Charentes
Commune de Ternay